Les Remarques des amateurs d'ETYMOS®
Nombre actuel : 8.
La dernière est du 9 avril 2008.

De Zorglub le 29/03/03
Bon, c'est pas mal à trois mais, si on est 6, il vaut mieux faire trois groupes de deux. D'autre part c'est mieux s'il y a un monsieur Loyal qui n'est pas l'un des joueurs.

Réponse :
Vous avez parfaitement raison.


De M Buisson le 29/09/03
Bonjour,
Le français étant apparemment si mal enseigné dans les écoles, je propose que vous contactiez une chaîne de télévision (si ce n’est déjà fait) dans le but d’élaborer un jeu télévisé basé sur Etymos (et qui s’appellerait - pourquoi pas ? - Etymos !!!).
Le jeu serait ouvert à tous et le gagnant remporterait un jeu Etymos et une couronne de lauriers.
Bonne chance !
S.C. BUISSON

Réponse :
Merci pour votre suggestion. Je la transmets à mon frère, l'inventeur d'ETYMOS®, qui connaît quelques personnes dans ce milieu.
Affaire à suivre...
et encore merci.

Réponse : (suite)
12 novembre 2003
Bonjour,
Pour information, ETYMOS® vient d'obtenir le partenariat des "Dicos d'or" de Bernard Pivot.
Le Logo des "Dicos d'or" figurera sur la boîte d'ETYMOS®.
Peut-être qu'un jeu télévisé en sera un jour issu, quand ETYMOS® sera connu de tous !
Toujours à suivre...

Cordialement,
A. Maillet.

De Brigitte BLANC le 30/03/04
Ce jeu est très intéressant, mais je trouve que 60 € c'est cher, et pas à la portée de tout le monde.

Réponse :
Merci pour votre remarque. Le prix de vente public ne dépend, hélas! ni de l'inventeur ni de l'éditeur. Chaque commerçant est légalement libre de calculer ses marges bénéficiaires.
Cela dit, nous vous incitons à comparer le prix d'ETYMOS avec celui d'autres jeux de société équivalents (Trivial Pursuit, Monopoly, etc.) dont la production (nombre d'exemplaires fabriqués) est toutefois sans commune mesure.

Par ailleurs, compte tenu de la quantité d'informations proposée dans le jeu, imaginez le prix d'un ouvrage littéraire de 600 à 800 pages.

De David Alia le 06/08/05
Bonsoir,
J'ai joué pour la première fois aujourd'hui au jeu Etymos et je l'ai trouvé fabuleux et passionnant.
J'avais peur en l'achetant qu'il soit trop "intello" pour jouer entre amis alors qu'au contraire, il est didactique et amusant !

Un très grand bravo pour cette réussite !

David Alia

PS : je compte bien vous faire de la pub auprès de mon entourage direct et de mes collègues
(http://david.alia.free.fr/blog/?p=109)

Réponse :
Merci pour les compliments et la publicité que vous vous proposez de faire sur mon jeu. D'aucuns doivent bien ressentir, comme vous, cette peur d'un jeu trop "intello" et les amateurs potentiels doivent être nombreux qui, après avoir été tentés par mon "démon des mots", laissent finalement cette peur les vaincre. Puisse votre remarque les faire revenir sur leur appréhension.
D'ailleurs, quelle étrange attitude de la part de l'être humain reconnu doué d'intelligence que de rejeter d'emblée ce qui est justement "intello".

Cordialement,
Jean Maillet

De Catherine MASSART le 26/08/05
J'ai découvert ce jeu ce week-end chez des Amis : super, on ne se prend pas au sérieux car très bien présenté et à la portée de tout le monde. On a bien ri.
Je vais l'offrir à ma mère qui est accroc de ce genre de jeux et en faire de la pub autour de moi. Parfois les questions sont inégales (comme au trivial poursuite), les rajouts au fiches sont très bien.
Il faudrait que la maison d'édition fasse de la pub dans les maisons familiales.

Cordialement
cat

Réponse :
Merci pour tant d'enthousiasme. Vous soulignez à juste titre qu'Etymos est à la portée de tout un chacun. Cela confirme l'opinion de David Alia (voir ci-dessus).

Je transmets à mon éditeur J.T.S. votre suggestion relative à une information auprès des maisons familiales.

Bien cordialement.
Jean Maillet

De Blandine LEFEBVRE le 16/11/05
Salut ! je m'appelle blandine, j'adore votre jeu et, à chaque fois que j'y joue, je me dis que je me coucherai moins bête le soir mais, comme je suis la dernière de ma famille, je perds tout le temps.

Réponse :
Bonjour Blandine!
Merci d'adorer mon jeu. Je suis sûr que vous finirez par devenir la première car Etymos permet à ceux qui le pratiquent régulièrement de mémoriser plein de réponses. D'ailleurs, apprendre grâce au jeu est peut-être plus important que de gagner.

De Julien SOULIE le 26/06/06
Bonjour,
Bravo pour votre jeu! C'est une réussite complète! En tant que professeur de lettres ET en tant que joueur invétéré, je l'adore!
Cela dit, je viens d'apercevoir une ombre au tableau: sur la carte 81 du "français galvaudé", une faute: "Odette s'est encore trompé"... Or, si je ne m'abuse, il eût fallu écrire "Odette s'est encore trompéE"...

Ludo-étymologiquement vôtre.
Julien

Réponse :
Merci pour vos compliments. Je suis heureux qu’un professeur de lettres apprécie ETYMOS. Oserai-je saisir cette occasion et solliciter votre appui pour que ce jeu trouve parmi vos collègues les chemins d’une exploitation ludo-pédagogique ?

Concernant votre remarque orthographique, je crains que nous n’ayons tous deux raison.

La règle applicable en l’occurrence est celle de l’accord du participe passé des verbes pronominaux. Si cette règle nous dit que « dans la plupart des cas, on observe l’accord avec le sujet quelle que soit la valeur de la construction pronominale », elle prend aussi en compte quelques exceptions, notamment celle des verbes occasionnellement (non essentiellement) pronominaux : dans ce cas, le participe passé s’accorde comme si l’auxiliaire était le verbe avoir, c’est-à-dire avec le C.O.D. si celui-ci précède la forme verbale pronominale. Dans l’exemple qui nous intéresse, « se tromper », le sujet « Odette » et le pronom « se », complément d’objet, désignant la même personne, la règle d’accord peut se formuler de deux façons :

1. L’accord se fait avec le sujet, comme dans les autres cas d’emploi de l’auxiliaire « être ».

2. L’accord se fait avec le c.o.d. placé avant le participe, comme avec l’auxiliaire « avoir », dont « être » n’est alors que le substitut.

En résumé, j’opterais donc pour : « Elle s’est trompée » (forme pronominale réfléchie) mais « Elle s’est trompé de direction » (l’aspect « réfléchi » n’est plus alors aussi évident compte tenu du complément « de direction »).

Mes sources : l’inévitable Bescherelle, règle 135.

Je serais toutefois curieux de vérifier comment les auteurs se sont tirés de cette chausse-trape ? Que diriez-vous de « conjuguer » nos recherches en ce domaine ?

Bien cordialement,
Jean Maillet

De Philippe AGNES le 9/04/08
Bonjour,

Catégorie LE FRANÇAIS GALVAUDE : carte n°72 concernant l’expression « initier une enquête »

Il est indiqué dans le commentaire que le sens du verbe « initer » signifie « enseigner les premiers éléments d’une connaissance, procéder à l’initiation de quelqu’un ». C’est effectivement ce que l’on retrouve dans le Littré et dans le Petit Robert 2007.

Il est également indiqué sur la carte que l’on ne peut utiliser ce terme pour désigner la notion de « prendre l’initiative de ». Or, le Petit Robert 2007 signale à la page 1333 à l’item n°4 du mot « initier » : Prendre l’initiative de (exemple : initier une enquête).

Si bien que je ne sais que penser de la remarque qui figure sur la carte de votre jeu… jeu qui par ailleurs est passionnant et nous permet de passer d’agréables soirées « culturelles » en famille.

Merci de me faire part de votre réponse à ce sujet.
Cordialement.
Philippe AGNES

Réponse :
Bonjour,
Dans le Petit Robert 2004 (je ne possède pas celui de 2007), il est bien indiqué en 4. que le verbe initier est synonyme de "prendre l'initiative de", l'exemple fourni étant bieni initier une enquête, mais cet emploi est mentionné comme un anglicisme avec cette précision : "de l'anglais to initiate, commencer".

Je ne sais si ces précisions ont disparu dans les éditions plus récentes mais il faut savoir que Le Petit Robert accepte d'intégrer de nouveaux mots ou de nouveaux sens dans la mesure où ils sont suffisamment attestés dans le langage parlé.
Pour cette raison, tous les anglicismes ("coach", "brainstorming", "briefing", etc.) y sont répertoriés, ainsi que certaines orthographes jadis considérées fautives ("répartie" avec un accent aigu dans le sens de « réplique ») ou encore des tournures réputées incorrectes ("aller en vélo" pour "aller à vélo").
Un tel inventaire du français (mal) parlé ne saurait constituer un manuel de bon usage de notre idiome. Il appartient aux locuteurs que nous sommes de veiller au grain afin que la langue de Molière et de la Déclaration des Droits de l'Homme ne devienne pas le dépotoir des modes et des snobismes ou, pire, le reflet des indigences syntaxiques et lexicales. Cessons de sanctifier systématiquement sans francisation préalable ce qui vient d'outre-Manche et d'outre-Atlantique ou d'ériger solécismes et barbarismes en innovations linguistiques. La clarté et la justesse de notre pensée en dépendent.

Je vous remercie de vos compliments sur ETYMOS.
Bien à vous,
Jean Maillet